Capital soleil : mieux le connaître pour mieux le préserver

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Nous ne sommes pas tous égaux face au soleil. Chacun dispose d’une capacité de résistance limitée face aux agressions des UVA et des UVB. Comment connaître notre capital soleil afin de mieux le préserver ? Éléments de réponse.  

 

Le capital soleil désigne les moyens de défense de notre peau contre les effets néfastes des UVA et des UVB. Une sorte de jauge acquise à la naissance, non renouvelable et qui se vide plus ou moins rapidement tout au long de la vie. 

Avant toute chose, ce fameux capital soleil est donc une affaire de génétique puisqu’il est directement lié à notre phototype, comprenez la couleur de notre peau. 

  • Le phototype 1 correspond aux peaux laiteuses, qui prennent systématiquement des coups de soleil et ont de nombreuses taches de rousseur. 
  • Le phototype 2 renvoie aux peaux claires parsemées de nombreuses taches de rousseurs, sujettes aux coups de soleil mais qui acquièrent parfois un léger hâle. 
  • Le phototype 3 englobe les peaux claires à mates, qui prennent parfois des coups de soleil, mais bronzent toujours et ont quelques taches de rousseur. 
  • Le phototype 4 concerne les peaux mates qui ne brûlent jamais, bronzent toujours et n’ont pas de taches de rousseur. 
  • Enfin les phototypes 5 et 6 correspondent, respectivement, aux peaux brunes et aux peaux noires qui ne brûlent jamais. 

Si les peaux les plus claires sont bien entendu les plus exposées aux dommages liés au soleil, les peaux foncées peuvent elles aussi développer des lésions et donc, à terme, des cancers. Elles doivent donc, elles aussi, être protégées des agressions des UV

Capital soleil épuisé : les causes et les conséquences

Ce sont les expositions répétées aux heures les plus chaudes de la journée d’une peau pas ou trop peu protégée qui, au fil du temps, vont « griller » notre capital soleil. 

Tandis que les UVB entraînent des coups de soleil sur les peaux les plus claires et un joli bronzage (qui, pour rappel, n’est autre qu’une réaction de défense de la peau) sur les autres, les UVA entraînent des dommages plus profonds et plus durables encore chez tous. Le vieillissement cutané et les taches brunes sont les plus visibles. Mais les plus dangereux sont ces lésions qui, lorsqu’elles sont trop nombreuses et répétées, ne peuvent plus être réparées. 

Apparaissent alors des intolérances au soleil appelées photodermatoses : la plus courante d’entre elles est la lucite estivale bénigne qui entraîne des boutons et des démangeaisons sur les zones exposées, et notamment sur le décolleté, les épaules et les bras. 

Mais les conséquences d’un capital soleil consommé peuvent être bien plus graves, avec l’apparition de mélanome, un cancer de la peau imputable dans 70 à 80% des cas à une exposition solaire trop importante. 

Comment préserver notre capital soleil ?

Cette capacité de réparation de la peau face aux UV se préserve dès l’enfance et tout au long de la vie. Si nous avons besoin du soleil pour vivre en bonne santé, il est fondamental d’observer la plus grande prudence face à ses rayons.

D’abord en évitant de s’exposer aux heures les plus chaudes (entre midi et 16 heures) et, le cas échéant, en se protégeant avec des vêtements et un chapeau. 

En cas d’exposition, l’application d’une crème solaire à l’indice SPF élevé est indispensable et doit être répétée toutes les deux heures et après chaque baignade. 

Bon à savoir : l’indice SPF indiqué sur l’emballage des produits solaires correspond à la protection contre les UVB. Les meilleurs laboratoires s’efforcent désormais de nous informer sur l’indice de protection contre les UVA (indice PPD) : il doit être, au minimum, équivalent au tiers de l’indice SPF. Veiller à choisir les meilleurs produits, c’est l’assurance de préserver notre capital soleil en profitant, tout au long de la vie, des bienfaits de notre étoile préférée.